Apr 7, 20235 min
Updated: 3 days ago
(French translation by Mr. Roland Leblanc, below)
Why would a person declare
To dedicate his entire life,
To a single website?
There is a problem, you see.
Problem not necessarily
Within the said person,
But with the world.
Books -- I have written them for years,
But it is far harder to find
Someone to read a philosophy book,
Than a philosophy article.
Look at the views
Of some of my articles here.
-- dozens, even hundreds!
And yet, I must confess,
People are no longer interested
In reading paper,
Content has become not only electronic,
Shallow to the point of me wondering,
What is the point of this existence,
Beyond mere, repetitive consumption,
Should fun truly be the goal of the modern man,
In times where there is a potential to grow --
As a person, as an intellectual, even?
By forming Philosocom,
I had a primary intention in mind --
To help in the fight,
The struggle,
Against the shallow-nization of content!
Gossip, fashion, luxury and the like,
Where is the depth,
Where is the motivation to consume them?
And yet, they are consumed, and are consumed voluntarily.
But it lacked a valuable element --
Depth.
As I burned my free time playing the same games,
I ended up sleeping with sorrow,
Thinking, "is this why I resume to exist?"
"But fun is good", some of you may say,
But no, fun for the sake of itself,
Is a fun that is wasting other opportunities;
More exalted, more noble, possibilities,
That can give far more purposefulness,
Far more pride,
To the heart of those,
Who seek justification,
To their existence.
Where is the "soul" in meaningless fun?
Where is the "soul" in a world without philosophizing?
Without questioning life,
Not because you're suicidal,
But because you're NOT suicidal!
Because you want to live!
I hear the songs of today, the "important" pieces of news,
And I ask myself,
Why is this acceptable,
When deeper subjects can be discussed,
Can be brought to the table?
Not only in universities!
Not only in collages!
Not only in the hands of elitist academics!
But for the whole world,
To read, browse and enjoy,
Insights that could enrich them,
Make them think,
Make them question,
Make them realize,
And thus,
Improve the quality,
Philosocom, therefore, is here,
For me to serve you,
With what I can offer,
In the fight against the nihilism,
That could very well be the product,
Of the mindless hedonism of today;
That the world,
Is deeper than one might think,
And that depth,
Can be found in the art,
of philosophy and philosophizing.
Thus,
If I was given a button,
That would give me joy,
Everytime I press it,
I would throw it to the trash can,
Simply because,
It brings me nothing of value,
The sensation that is found in alcohol, cigarettes and the like.
Must one be the slave of positive sensation,
I was such a thing once,
An entertained, happy kid,
And as I said,
I went to bed a sad kid,
Pondering why I exist.
From all the things I've done in life,
Writing philosophy
Is the only thing,
I am proud of.
Thank you for your attendance.
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(Translation, here)
Le « Pourquoi » de Philosocom (PIN)
Pourquoi une personne déclarerait-elle
Qu'elle consacre toute sa vie,
À un seul site Web ?
Il y a un problème, voyez-vous.
Problème pas nécessairement
Au sein de ladite personne,
Mais avec le monde.
Des livres - j'en écris depuis des années,
Mais c'est beaucoup plus difficile à trouver
Quelqu'un pour lire un livre de philosophie,
Qu'un article de philosophie.
Regardez les vues
De certains de mes articles ici.
-- des dizaines, voire des centaines !
Et pourtant, je dois l'avouer,
Les gens ne sont plus intéressés
à lire un journal,
Comme ils préfèrent, bien plus encore,
Lire électroniquement.
Le contenu est devenu non seulement électronique,
Mais aussi... Superficiel.
Peu profond au point que je me demande,
Quel est le but de cette existence,
Au-delà de la simple consommation répétitive,
De plaisirs recherchés.
Le plaisir devrait-il vraiment être le but de l'homme moderne,
À une époque où il existe un potentiel de croissance -
En tant que personne, en tant qu’intellectuel, même ?
En créant Philosocom,
J'avais une intention primordiale en tête...
Aider dans le combat,
La lutte,
Contre la superficialisation des contenus !
Potins, mode, luxe et autres,
Où est la profondeur,
Où est la motivation pour les consommer ?
Et pourtant, ils sont consommés, et ils sont consommés volontairement.
Mon enfance a été heureuse,
Mais il lui manquait un élément précieux :
Profondeur (le caractère pénétrant).
Alors que je passais mon temps libre à jouer aux mêmes jeux,
J'ai fini par dormir de chagrin,
En pensant : « est-ce pour cela que je recommence à exister ?
"Mais s'amuser, c'est bien", diront certains d'entre vous,
Mais non, c'est amusant en soi,
C'est un plaisir qui gaspille d'autres opportunités ;
Des possibilités plus élevées, plus nobles,
Cela peut donner beaucoup plus de détermination,
Bien plus de fierté,
Au cœur de ceux-là,
Qui cherche la justification,
À leur existence.
Où est « l’âme » dans les divertissements dénués de sens ?
Où est « l’âme » dans un monde sans philosophie ?
Sans remettre en question la vie,
Pas parce que tu es suicidaire,
Mais parce que vous n'êtes PAS suicidaire !
Parce que tu veux vivre !
J'entends les chansons d'aujourd'hui, les nouvelles "importantes",
Et je me demande,
Pourquoi est-ce acceptable,
Lorsque des sujets plus profonds peuvent être discutés,
Quelque chose qui peut être profitable aux autres ?
Pas seulement dans les universités !
Pas seulement dans les collèges !
Pas seulement entre les mains d’universitaires élitistes !
Mais pour le monde entier,
Pour lire, parcourir et apprécier,
Des gains de conscience qui pourraient les enrichir,
Faites-les réfléchir,
Faites-les se questionner,
Faites-leur comprendre,
Et ainsi,
Améliorer la qualité,
De leur vie mentale.
Philosocom est donc là,
Pour que je te serve,
Avec ce que je peux offrir,
Dans la lutte contre le nihilisme,
Cela pourrait très bien être le produit,
De l’hédonisme insensé d’aujourd’hui ;
Que le monde,
Est plus profond qu'on pourrait le penser,
Et cette profondeur,
Peut être trouvé dans l'art,
art de philosophie et du fait de philosopher.
Ainsi,
Si on me donnait un bouton,
qui me donnerait de la joie,
Chaque fois que j'appuie dessus,
Je le jetterais à la poubelle,
Simplement parce que,
Cela ne m'apporte rien de valeur,
Au-delà de la simple sensation.
La sensation que l'on retrouve dans l'alcool, les cigarettes, etc.
Faut-il être l'esclave de la sensation positive,
Pour qu'on soit heureux ?
Ce fut le cas autrefois,
Un enfant qui s'amuse et est heureux,
Et comme je l'ai dit,
Je me couchais étant triste,
Me demandant pourquoi j'existe.
De tout ce que j'ai fait dans la vie,
Écrire sur la Philosophie
C'est la seule chose,
Dont je suis fier
Merci de m'avoir lu.