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A Concise Guide to Philosophy -- A Revamped Introduction

Updated: Apr 3


A philosopher giving a speech to the people.

(French translation by Mr. Roland Leblanc. English Below)

Un guide concis de la philosophie – Une introduction revisitée (Pour plus de matériel de méta-philosophie, voici quelques articles : https://www.philosocom.com/post/philosophers-and-relevancy https://www.philosocom.com/post/how-to-become-a-philosopher-philosophy-as-art-and-science) (Pour une excellente et brève introduction à la philosophie, voici une source externe). ************** Commençons par un fait amusant : en hébreu, les philosophes sont appelés « formulateurs d'idées » (Hogeh De'ot au singulier, Hogei De'ot au pluriel), qui peuvent être interprétées comme des opinions, des hypothèses et des théories. Ils le font par l’enquête, la contemplation et la recherche. Il est également possible d'affirmer que la contemplation est une forme de recherche. Alors que les scientifiques expérimentent de manière empirique, les philosophes communiquent, soit par la parole, soit par la discussion, soit par l’écriture. Si le philosophe expérimentait, il utiliserait des expériences de pensée. Une opinion cesse d’être ainsi lorsqu’elle couvre un sujet philosophique en mettant beaucoup l’accent sur la raison et qu’elle est étayée par des preuves. Ensuite, cette opinion s’élève au-delà d’une simple hypothèse.

Même dans la recherche de la vérité, nous sommes liés à notre propre conception, puisque tout ce que nous faisons vient de nous-mêmes et/ou de la coopération avec les autres. Et puisque le soi est subjectif, ses actes et ses expressions le sont aussi, quelle que soit son existence. Être liés à nous-mêmes signifie que nous sommes liés aux fonctionnalités de notre cerveau en tant que penseurs. Ainsi, si nous améliorons cette fonctionnalité en améliorant notre raisonnement et en préservant notre cognition, nous pourrons alors mieux profiter de cet outil de travail qu’est le cerveau. Et il n’y a pas de penseur qui n’utilise pas son cerveau pour accomplir des tâches cognitives. En tant que tels, les philosophes sont considérés comme de « grands penseurs » car ils font souvent tout ce qu’ils peuvent non seulement pour utiliser constamment leurs compétences cognitives, mais aussi pour s’assurer que ces compétences ne soient pas altérées par l’irrationalité. Un philosophe chevronné serait en théorie capable de critiquer n'importe qui et n'importe quoi, car la pensée critique est un élément essentiel stocké dans le coffre à outils qu'est le cerveau du penseur. Il serait logique qu’un philosophe qui soit un mauvais penseur critique soit également un mauvais philosophe. Plus une opinion est logique et étayée par des preuves, plus elle a de chances d’être un fait ou du moins de s’en rapprocher. C’est pourquoi différents philosophes parviennent à des conclusions différentes sur la même question : de même que les philosophes peuvent aborder les mêmes questions différemment. C'est pourquoi les différents philosophes se distinguent par leur nom, d'autant plus qu'ils sont connus. Car il existe une certaine individualité unique chez chaque philosophe, qui se manifeste dans sa manière de penser et dans les idées qu’il formule. Et en tant que tels, les philosophes peuvent créer différentes écoles de pensée et avoir leur propre type de pensée, classés par leurs noms. Et en tant que tel, ma propre pensée est du type rubinshteinique. La philosophie est la recherche de la vérité à travers la création de prémisses, suivie de leur légitimité d'existence grâce à un bon raisonnement logique et des preuves recherchées. Une fois qu’une prémisse est construite sur ces deux éléments et qu’elle est considérée comme philosophique, elle devient une idée philosophique. C'est une idée qui peut également être considérée comme une opinion, car les opinions peuvent également être correctes et ne doivent donc pas être dégradées ni rejetées, car elles pourraient être plus valables que d'autres. Exemple : Si vous croyez que Dieu existe et que Dieu existe, alors votre croyance est vraie ; une croyance connue sous le nom de théisme ; qui est une théorie, qui est une hypothèse. Par conséquent, les hypothèses pourraient être vraies, et pas seulement de simples spéculations, étayées par des impressions momentanées d’un objet/d’une idée. La vérité est là-bas et peut être trouvée même à travers la subjectivité, à laquelle nous sommes liés par notre existence en tant qu'êtres subjectifs. Et dans cet article, j’ai tenté de racheter la valeur logique de la subjectivité. C'est pourquoi la phrase « à mon avis, Dieu existe » est vraie s'il existe réellement un Dieu. Cela signifie que nos opinions peuvent être vraies ou servir d’indications valables de la vérité. Et comme le disait la prémisse de cet article : Le philosophe est un formulateur d’idées/opinions. C'est le travail du philosophe de formuler des opinions valables qui pourraient nous conduire à une meilleure compréhension de la réalité qui nous entoure. Le pseudo-philosophe peut manquer de clarté et peut « pécher » dans des pensées délirantes, qu'il peut considérer comme des points valables vers la réalité. Plus il ou elle le fait, plus il est évident qu’il est un pseudo-philosophe, ou quelqu’un qui se présente comme un vrai philosophe, mais qui n’a pas les qualités d’une véritable philosophie. Si vous pensez qu’il pleuvra demain et qu’il pleuvra, votre hypothèse devient vraie, même si elle était le produit de votre opinion subjective. En fin de compte, la vérité existe quels que soient les outils que nous avons utilisés pour la trouver. Et selon la pensée conséquentialiste, la fin justifie les moyens. Si quelqu'un vous traite de prétentieux pour avoir exprimé vos opinions philosophiques, rappelez-vous que même les opinions peuvent être vraies, comme toute opinion.

Il s'agit de croyances ou d'incrédulités qui, grâce au travail de scientifiques et de philosophes, peuvent être étayées et ainsi indiquer si vos opinions sont effectivement vraies ou fausses. Et lorsque vous vous présentez comme philosophe, vous devez « joindre le geste à la parole » : prouver que vous êtes effectivement un philosophe. Ou bien, vous serez jugé à tort prétentieux, même si vous n’êtes pas un pseudo-philosophe. En effet, les gens peuvent rapidement se soumettre à leur biais de confirmation et, en tant que tels, diffuser des informations erronées de leur propre accord involontaire. Faites vos preuves publiquement et présentez vos preuves comme une entité crédible, et vous pourrez réduire ce préjugé dans l'esprit et le cœur des autres.

La croyance en la philosophie est comme Israël : sa légitimité doit être protégée de ceux qui ne la soutiennent pas. Et de tels désaccords sont acceptables tant qu’ils n’entraînent pas d’arguments passionnés ou d’insultes mesquines ad hominem – l’ignorance des arguments présentés en faveur de la dégradation de l’individu lui-même. C’est malheureusement courant de nos jours et cela menace la liberté d’expression des plus sensibles. Et oui, permettez-moi de terminer par ceci : si vous voulez être un philosophe public, assurez-vous de ne pas être trop sensible, au point de succomber à vos préjugés émotionnels.


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(For more meta-philosophy material, here are some articles:


(For a great, brief introduction of philosophy, here is an external source).



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Let's begin with a fun fact: In Hebrew, philosophers are called “Formulators of Ideas” (Hogeh De’ot in singular, Hogei De'ot in plural), which can be interpreted as opinions, assumptions, and theories. They do this through inquiry, contemplation, and research. It's also possible to argue that contemplation is a form of research. Whereas scientists experiment empirically, philosophers communicate, either through speech, discussion, or writing. Should the philosopher experiment, they would use thought experiments.


An opinion stops being just that when it covers a philosophical subject with a great deal of focus on reason, and is backed up by evidence. Then, that opinion becomes elevated beyond a mere assumption.


Even in the search of truth, we are bound to our own conception, since everything we do comes from ourselves and/or cooperation with others. And since the self is subjective, so are its deeds and expressions, regardless of existence.


Being bound to ourselves means that we are bound to the functionality of our brains as thinkers. Thus, should we improve said functionality by improving our reasoning and preserving our cognition, we can then take better advantage of the work tool that is the brain. And there is no thinker that does not use his brain for carrying out cognitive tasks.


As such, philosophers are considered "great thinkers" because they often do whatever they can to not only use their cognitive skills constantly but also make sure these skills are not impaired by irrationality. A seasoned philosopher would in theory be able to criticize anyone and anything, as critical thinking is a very core element stored in the tool box that's the thinker's brain. It would only make sesne that a philosopher who is a poor critical thinker is also a poor philosopher.


The more logical and evidence-backed an opinion is, the more likely it is to be a fact or at least close to it. This is why different philosophers reach different conclusions on the same issue: As philosophers may approach to the same issues, differently. It is why different philosophers are distinguished by name, the more they are known. For there is a certain, unique individuality to each philosopher, which is evident in the way they think, and in the ideas they formulate.


And as such, philosophers may create different schools of thought, and may have their own brand of thinking, categorized by their names. And as such, my own thinking is of the Rubinshteinic kind.


Philosophy is the search for truth through the creation of premises, followed by their legitimacy for existence through good logical reasoning and searched evidence. Once a premise is built on these two, and once it is considered philosophical, it is a philosophical idea. It is an idea which can also be considered an opinion, as opinions can be correct as well, and thus should not be degraded nor discarded, as they could be more valid than others.


Example: If you believe there is a God, and God exists, then your belief is true; a belief known as theism; which is a theory, which is an assumption. Therefore, assumptions could be true, and not just mere speculations, backed up by momentary impressions of an object/idea. The truth is out there and can be found even through subjectivity, which we are bound to by existing as subjective beings.


And in this article, I attempted to redeem the logical worth of subjectivity.


Hence why the sentence "in my opinion, God exists" is true if there's actually a God. This means that our opinions could either be true, or serve as valid indications of truth. And as the premise of this article went: The philosopher is a formulator of ideas/opinions. It is the job of the philosopher to formulate valid opinions that could lead us to a greater understanding of reality around us.


The psuedo-philosopher may lack clarity and may "sin" in delusional thinking, which he or she may regard as valid points towards reality. The more he or she does it, the more evident that they are a psuedo-philosopher, or someone that markets themselves as a true philosopher, but lack the qualities of true philosophership.


If you believe it will rain tomorrow and it will, your assumption becomes true, even if it was a product of your subjective opinion. Ultimately, the truth exists regardless of the tools we've used along the way to find it. And according to consequentialist thought, the end justifies the means.


Should someone call you pretentious for expressing your philosophical opinions, remember that even opinions can be true, as all opinions are beliefs or disbeliefs, which, through the work of scientists and philosophers, can be backed up and thus indicate whether your opinions are, in fact, true or false.


And when you advertise yourself as a philosopher, you need to "walk the talk" -- prove that you are indeed a philosopher. Or else, you will be deemed pretentious wrongly, even if you are not a psuedo-philosopher. That's because people can quick to submit to their confirmation bias, and as such, deliever misinformation by their own unintentional accord. Prove yourself publicly, and make your evidence present as a credible entity, and you can reduce this bias in the minds and hearts of others.

A belief in philosophy is like Israel -- its legitimacy ought to be protected from those who disagree with it. And such disagreements are okay as long as they do not result in heated arguements of petty insults of ad hominem -- the ignoring of the presented arguments in favor of degrading the individual themselves. That's unfortunately common nowadays and threatens free speech for the more sensitive.


And yes, let me finish with this: If you're going to be a public philosopher, make sure you are not as sensitive enough, to the point that you will succumb to your emotional biases.

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Tomasio A. Rubinshtein, Philosocom's Founder & Writer

I am a philosopher from Israel, author of several books in 2 languages, and Quora's Top Writer of the year 2018. I'm also a semi-hermit who has decided to dedicate his life to writing and sharing my articles across the globe. Several podcasts on me, as well as a radio interview, have been made since my career as a writer. More information about me can be found here.

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