Sacrifices of War -- How To Elect Candidates In the Name of the Greater Good
Updated: Oct 2
(French translation by Mr. Roland Leblanc. English version, below)
Sacrifices de guerre : comment élire des candidats au nom du bien commun
Exemple de cas 1 : M. Benjamin Netanyahu
Le 1er décembre 2023, un homme nommé Yuval Doron Kestelman a été accidentellement abattu par des soldats du Tsahal après avoir tué plusieurs terroristes à Jérusalem qui menaient une fusillade à un arrêt de bus. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a justifié la mort de M. Kestleman par trois arguments :
"Lors des précédentes vagues de terrorisme, la présence de citoyens armés a sauvé la situation et a évité une catastrophe majeure. C'est pourquoi je soutiens cette politique"
"C'est ainsi que va la vie"
Albert Einstein a démontré un jour comment, à chaque équation mathématique croissante et répétée, chaque solution réussie comporte également un risque d'erreur. (Par exemple, 1+1=2, 2+2=4, mais cela finira par devenir plus complexe et en tant que tel, le risque d'une erreur, comme 9+9=70, est une possibilité inévitable)
Ces déclarations peuvent refléter non seulement l’esprit mais aussi l'attitude de cœur de celui qui les prononce. Selon ma théorie de ce qui est emmagasiné en notre Coeur, M. Netanyahu a un très petit cœur, car il est trop calculateur pour considérer les implications de la mort humaine sur le plan émotionnel. Nos cœurs, symboliquement, servent de métaphores pour notre capacité émotionnelle envers et entre les êtres humains. Et cela peut être à la fois un atout et un passif. C'est un atout lorsqu'il augmente notre empathie et nous rend compatissant. Et c’est un handicap lorsque nous considérons les gens comme remplaçables.
M. Netanyahu avait-il raison dans son évaluation ? Il n’avait raison que partiellement. Il avait raison de dire que des erreurs sont susceptibles de se produire. Il a eu tort de ne pas vouloir appeler à la réduction de ces erreurs. La mort de M. Kestelman, voyez-vous, n'était pas une possibilité inévitable. Théoriquement, tout ce qu’il fallait pour éviter sa mort aux mains du Tsahal était de ne pas supposer qu’il était également un terroriste. La mort de M. Kestelman n'était pas inévitable simplement parce qu'il n'était pas obligé de mourir. Pas pour ses actes héroïques, et pas si une plus grande attention était accordée à l’identification des personnes impliquées.
Affirmer que « la vie est ainsi faite » est insensé car cela justifie des tirs amis involontaires. Et les risques de tirs de ses compatriotes, après tout, peuvent être réduits. Même s’ils ne peuvent pas être complètement éliminés, les chances de tirs peuvent toujours être réduits. M. Netanyahu a donc refusé d’appeler à réduire les chances que cela se produise. Et le fait que cela se produise ne signifie pas qu’il ne faut pas le réduire, n’est-ce pas ? Le fait que les traumatismes et les erreurs se produisent régulièrement ne signifie pas qu’ils doivent reprendre à leur fréquence actuelle.
Et c'est ainsi que l'on a justifié la disposition d'un altruiste indispensable pour son altruisme. Si ce n’était pas triste, le raisonnement aurait été risible.
Le plus grand bien de M. Netanyahu... Je me le demande? C'est peut-être ceci:... Maintien de l'ordre.
Exemple numéro 2 : Dr Robotnik
(Source : Les Aventures de Sonic the Hedgehog - Coconuts Demoted [4K] - YouTube)
Dans le lien que je viens de mettre, il y a un exemple fictif tiré d'une vieille série d'animation, où un homme de main se fait éliminer par son patron, bien qu'il l'ait aidé dans ses plans. Il lui a donné des informations très utiles pour ses prochaines étapes, mais le patron, le Dr Robotnik, a puni l'homme de main en le rétrogradant au rang de concierge, tout cela parce qu'il n'a pas fait plus avec les informations données. Au lieu de donner l’appareil à son patron, il lui a seulement donné l’information sur son existence.
Le plus grand bien du Dr Robotnik était... le perfectionnisme. J'expliquerai la nécessité inestimable du bien commun plus loin dans cet article.
La guerre comme investissement
Les conflits militaires, qu’ils soient planifiés ou infligés, s’apparentent malheureusement aux affaires dans le sens où ils sont des investissements. Vous rassemblez des ressources et les employez sous votre direction afin d’atteindre les résultats souhaités, qui peuvent être considérés comme un succès. Et bien sûr, les êtres humains sont aussi des ressources.
Vous en êtes-vous suffisamment soucié pour réaliser que les nations fonctionnent de la même manière que les entreprises ? Même les hommes politiques contemporains portent des tenues d'affaires. C'est parce que les politiciens SONT des hommes d'affaires. Avec les pays qu’ils dirigent, qui sont leurs entreprises. Ainsi, en élisant un représentant pour nous diriger, nous élisons essentiellement notre prochain personnel exécutif national, y compris le PDG, bien sûr.
Lorsque nous élisons notre personnel exécutif, nous élisons ceux qui auront du pouvoir sur nous. Et pour comprendre comment les gens pourraient se comporter, pour comprendre leurs prochains mouvements, nous ne devons pas seulement observer ce qu’ils disent. Après tout, leurs paroles peuvent être des mensonges manipulateurs. Non. Nous devons comprendre les intentions derrière les mots. Nous devons comprendre comment ils pensent. Et c’est une tâche très difficile, n’est-ce pas ? Nous ne sommes pas des télépathes. Ainsi, afin de mieux comprendre nos élus, nous devons comprendre leurs paroles et leurs actions, et voir s’il existe une stratégie plus large en jeu.
C’est quelque chose que la plupart d’entre nous ne font pas nécessairement. Et c'est un grand défaut dans une démocratie. Pourquoi? Parce que nous ne comprenons peut-être pas nécessairement vraiment les gens qui nous entourent, ceux à qui nous donnons le pouvoir. Et les personnes à qui nous donnons le pouvoir peuvent et finiront par nous sacrifier en tant que ressources. Comment ça se fait? Nous sommes, après tout, des ressources humaines. R.H.. Nous élisons ceux qui feront de nous leurs ressources.
Et pour savoir quel leader correspond le mieux à nos priorités, nous devons nous demander : comment allons-nous être utilisés par eux ? Et PAS SEULEMENT, comment ils nous seront utiles. Ne pas pouvoir nous mettre à la place des autres est notre plus grand défaut en tant que société démocratique. Nous ne devons pas être trop égocentriques, sinon nous subirons les conséquences de nos préjugés égoïstes et de notre mauvaise réflexion à long terme.
Le plus grand bien
Afin de comprendre de manière optimale la façon de penser de l’autre partie, nous devons comprendre son « bien supérieur » ou ses valeurs éthiques fondamentales. Ils sont également appelés normes ou critères. Sans comprendre cela, ou du moins en avoir la moindre idée, comment pouvons-nous élire judicieusement nos représentants ? Parce que lorsque nous élisons des gens pour le pouvoir, nous élisons non seulement eux, mais aussi leurs valeurs fondamentales. Lorsque nous les élirons, ils utiliseront le pouvoir qu’ils ont acquis pour promouvoir ces valeurs.
Élire des citoyens nous donne également l’occasion de promouvoir ces valeurs fondamentales, d’autant plus que nous avons également des valeurs fondamentales. Réfléchir sur nos valeurs fondamentales et être capable de voir si les politiciens ont également ces valeurs fondamentales, voilà comment une démocratie peut avoir de meilleures chances d'être gérée selon la volonté du peuple.
Par conséquent, un effort collectif d’introspection et de débats sur nos valeurs individuelles fondamentales est essentiel pour mieux comprendre quels dirigeants nous voulons pour diriger. Et par « nous gouverner », j’entends aussi « nous utiliser comme ressources humaines pour leurs propres valeurs fondamentales ».
Et c’est le type de valeurs qui dictent tout ce que nous – et ceux au sommet – considérons comme le bien commun. Voulons-nous un dirigeant comme Netanyahu qui donne la priorité à l’ordre, même lorsque cet ordre est rempli de défauts ? Sommes-nous perfectionnistes, comme le Dr Robotnik, et ne tolérerions aucune réalisation inférieure à ce que nous attendons des autres ?
Tout commence par l'introspection collective et l'échange de nos découvertes individuelles, post-introspection.
En prime
Il existe des ressources en ligne qui peuvent vous offrir des indices sur la façon de détecter les mensonges, ce que font les politiciens pour dissimuler leurs véritables intentions. Verywellmind.com en possède un.
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Original version, here.
Case Example 1: Mr. Benjamin Netanyahu
In December 1st, 2023, a man named Yuval Doron Kestelman was shot accidently by IDF soldiers after he killed several terrorists in Jerusalem who were carrying out a shooting attack at a bus stop. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu justified Mr. Kestleman's death with three, following arguements:
"In the previous waves of terrorism, the presence of armed citizens saved the situation and prevented a major disaster. That's why I support this policy"
Albert Einstein demonstrated once how with each growing, repeated mathematical equations, with each successful solution there is also a chance of mistakes. (For example, 1+1=2, 2+2=4, but it will eventually grow more complex and as such the commitment of a mistake, like 9+9=70, is an inevitable possibility)
These statements can reflect not only the mind but the heart of the one saying them. According to my Storage Room Theory, Mr. Netanyahu has a very small heart, for he is too calculating to consider the implications of human death on an emotional level. Our hearts, symbolically, serve as metaphors for our emotional capacity of human beings. And that can be both an asset as well as a liability. It is an asset when it increases our empathy and makes us compassionate. And it is a liability when we see people as expendable.
Was Mr. Netanyahu right in his assessment? He was right only partially. He was right in saying that mistakes are prone to happen. He was wrong in not willing to call to the reduction of these mistakes. Mr. Kestelman's death, you see, wasn't an inevitable possibility. Theoratically, all it took to prevent his death at the hands of the IDF was to not assume he was a terrorist as well. Mr. Kestelman's death wasn't inevitable simply because he didn't have to die. Not for his heroic deeds, and not if a greater consideration was invested in identifying the people involved.
To claim that "that's how life is" is foolish because it justifies unintentional friendly-fire. And friendly-fire, after all, can be reduced. Even if it cannot be eliminated completely, the chances of friendly-fire can still be reduced. Mr. Netanyahu therefore refused to call for reducing the chances of it occuring. And the fact that it occurs, does not mean it shouldn't be reduced, correct? The fact that traumas and mistakes happen regularly, does not mean they should resume at their current frequency.
And that's how the disposing of an indosposeable altruist was justified for his altruism. If it wasn't sad, the reasoning would've been laughable.
Mr. Netanyahu's greater good... I wonder what is it? Perhaps, it is... Preservation and order.
Case Example 2: Dr. Robotnik
In the source I just linked there's a fictional example from an old animation series, where a henchman gets disposed by his boss, despite helping his plans. He gave him information that was very useful for his next steps, but the boss, Dr. Robotnik, punished the henchman by demoting him to a janitor, all because he failed doing more with the given information. Instead of giving his boss the device, he only gave him the information of its existence.
Dr. Robotnik's greater good was... Perfectionism. I will explain the invaluable necessity of the greater good, later in this article.
War As Investments
Military conflicts, whether planned or inflicted on us, are unfortunately similar to business in a sense that they are investments. You gather resources and employ them under your management in order to achieve your desired results, which can be deemed as success. And of course, human beings are also resources.
Have you cared enough to realize that nations operate similarly to businesses? Even contemporary politicans dress in business attire. That's because politicians ARE businessmen. With the countries they manage, being their enterprises. So, by electing a representative to lead us, we basically elect our next, national executive staff, CEO included, of course.
When we elect our executive staff, we elect those who will have power over us. And in order to understand how people might behave, in order to understand their next moves, we need not only observe what they're saying. After all, their words can be manipulative lies. No. We need to understand the intentions behind the words. We need to understand how they think. And that is a very difficult task, is it? We are not telepaths. So, in order to better understand our elected representatives, we need to understand their words and their actions, and see if there is a greater strategy at play.
That is something most of us might not necessarily do. And that's a great flaw in a democracy. Why? Because we might not necessarily truly understand the people we're giving power to. And the people we give power to, can and will eventually sacrifice us as investments. How come? We are, after all, human resouces. HR. We elect those who will make us their resources.
And to know what leader is best fit for our priorities, we need to ask ourselves: How are we going to be used by them? And NOT ONLY, how they will be useful for us. Not being able to put ourselves in other people's shoes, is our greatest flaw as democratic societies. We mustn't be too self-centered, or we will suffer the implications of our egotistical biases, and poor long-term thinking.
In order to optimally understand how the other side thinks, we must understand his or her "greater good", or their core ethical values. They're also known as standards or criteria. Without understanding this, or at least having a clue about them, how can we even elect our representatives wisely? Because when we elect people for power, we elect not only them but also their core values. When we elect them, they will use their gained power to promote these values.
Electing people give us a chance to promote these core values as well, especially given the fact that we also have core values. Inspecting our core values, and being able to see if politicians have these core values as well, is how a democracy can have a better chance at being managed per the will of the people.
Therefore, a collective effort at introspection, and debates on our individual, core values, is key to better understanding of what leaders we want to rule us. And by "rule us", I also mean, "use us as human resources for their own core values".
And these are the type of values that dictate whatever we -- and those at the top -- would consider the greater good. Do we want a leader like Netanyahu who prioritizes order, even when that order is filled with flaws? Are we perfectionists, like Dr. Robotnik, and would tolerate no achievement that is smaller than what we expect of others?
It all begins in collective introspection, and the exchange of our individual findings, post-introspection.
Bonus
There are resources online that can offer you clues as to how detect lies, which politicians do to conceal their true intentions. Verywellmind.com has one of them.
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