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How to Use Emotions as Pawns (By Mr. Omar Ting)

Updated: Jun 24


A man walking in the mix of individual.

(French translation by Mr. Roland Leblanc. English Below)

(Avertissement : les articles d'invités ne correspondent pas nécessairement aux convictions, aux pensées ou aux sentiments du directeur de Philosocom, M. Tomasio Rubinshtein. Le but des articles d'invités est de permettre un large éventail de récits émanant d'un large éventail de personnes. Pour postuler pour écrire un article d'invité de votre choix, veuillez envoyer votre demande à mrtomasio@philosocom.com) ******************** M. Tomasio m'a présenté un nouveau concept : considérer les émotions comme des pions. Il a dit que les émotions peuvent être bonnes ou mauvaises pour nous. Cela ne fait que quelques jours que je sais cela, mais je pense que ses enseignements fonctionnent bien. Je veux parler un peu de la façon d’utiliser cette stratégie pour nous-même et pourquoi elle fonctionne pour moi. Il convient de noter que je médite quotidiennement depuis neuf mois au moment où j’écris cet article. De plus, Tomasio et moi sommes autistes ; par conséquent, même si nous pouvons avoir nos propres problèmes d’émotions et d’empathie, nous pouvons également avoir d’énormes atouts dans la gestion de nos propres émotions.

J'ai tendance à voir les personnes autistes comme ayant à la fois des réactions intenses aux choses dans leur environnement (c'est-à-dire des déclencheurs, comme certains pourraient le dire), mais aussi une adaptabilité et une résilience pour s'adapter à ces déclencheurs. C’est peut-être évident avec le recul : nous devons simplement nous adapter ou mourir. Cette adaptation, selon mon avis et mon expérience, c'est que cela est un mécanisme de survie. Nous, les autistes, ou du moins un grand nombre d'entre nous (car tous les autistes ne sont pas pareils), nous semblons avoir en commun une hypersensibilité générale, bien que ces sensibilités puissent s'étendre à tous les sens, y compris la vue, l'ouïe, le toucher, le goût et l'odorat. ainsi qu'éventuellement à d'autres sens non traditionnels, comme les sens spirituels ? Nous ne nous adaptons pas tous bien. En termes de vie normale et fonctionnelle, les autistes qui réussissent le mieux ont tendance à mieux se masquer que les autres, parfois si bien que cela devient instinctif et inconscient. Cela conduit à un sentiment général d’« oubli de qui nous sommes réellement ». Je sais que je ne suis pas le seul à vivre la vie de cette façon après avoir lu d'autres récits anecdotiques ainsi que des stéréotypes généralisés, tant professionnels que non professionnels. Je considère tout cela comme une introduction à « Les émotions comme des pions », car il peut être plus facile pour une personne autiste de faire cela. Je ne peux pas en être sûr avant de diffuser cette analogie aux autres et de leur demander comment cela se passe pour eux. Pour le moment, je peux simplement faire des hypothèses basées sur ce que je sais. Bien que je me sente personnellement très sensible et que j'ai tendance à prendre les choses plus personnelles que la moyenne des gens, j'ai également une capacité supérieure à la moyenne à me séparer de mes émotions lorsque j'essaie consciemment. Cela semble être une dynamique étrange, mais c’est ce que c’est. Visualisation Je pense que la « visualisation » réelle de nos émotions comme de véritables pions sur un échiquier est très utile. Même en temps réel, au fur et à mesure que nos émotions se manifestent, attribuer de la « tristesse » ou de la « rage » à une pièce particulière de l'échiquier est essentiel pour que cette analogie fonctionne. Si vous sentez que cette émotion ne vous aide pas à atteindre vos objectifs de vie (la colère n'est généralement jamais utile), alors vous pouvez simplement « sacrifier » ce pion dans votre visualisation et le faire tomber de votre échiquier. Bien sûr, c’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais je pense que c’est une tactique puissante pour gérer ses émotions. Pourquoi? J'ai récemment rencontré la visualisation sous une autre forme : le qigong. Le Qigong est une forme ancienne de pratique énergétique et respiratoire transmise au fil des siècles à travers la Chine, utilisée dans la médecine traditionnelle chinoise moderne et les arts martiaux, avec une pléthore d'applications pour la santé et autres. Je peux attester que c'est une chose réelle à travers ma propre pratique, mais la science est loin de rattraper son retard dans la compréhension de son fonctionnement. Je dois noter qu’il est rarement nécessaire de comprendre comment fonctionne quelque chose pour pouvoir l’utiliser efficacement. À titre d’exemple simple, vous savez conduire une voiture, mais vous n’avez pas nécessairement besoin de savoir comment fonctionnent tous les rouages internes. Je tourne le volant, j'appuie sur la pédale d'accélérateur et la voiture démarre. J'appuie sur le frein et la voiture s'arrête. Il n’est pas nécessaire de comprendre les systèmes mécaniques et électriques, la combustion, etc, pour devenir pilote de course. Vous pourriez le savoir, mais vous pourriez aussi ne pas le savoir et devenir le meilleur pilote automobile du monde. Je mentionne cela parce que cela s'applique également à la méditation. Je n’ai pas particulièrement besoin de savoir exactement comment fonctionne la méditation pour la pratiquer et en récolter les bénéfices, parmi lesquels la réduction de l’anxiété, de la dépression, l’aide à atténuer et à guérir les symptômes de la dépendance, parmi de nombreux autres bénéfices recherchés et prétendus. Revenons à la visualisation. Étant donné que gérer ses propres fonctions corporelles peut être très complexe, il est parfois beaucoup plus facile d’utiliser une visualisation que d’essayer activement de contrôler chaque partie du corps. Par exemple, lorsqu'un joueur de baseball professionnel est prêt à frapper la balle, il ne pense probablement pas à chaque articulation de son corps, ni à chaque contraction musculaire.

Non, nous ne pourrions pas vivre de cette façon. Au lieu de cela, peut-être que le frappeur est en train de visualiser ce qu'il veut voir se produire - "faire sortir la balle du parc" - et puis, lorsque la balle lui arrive à plus de 145 km/heure, le corps bouge comme par magie.



Au qigong, l'une des visualisations est que vous avez cette boule d'énergie dans votre « Dan Tian inférieur », qui est la zone située à quelques centimètres derrière et en dessous de votre nombril.



Sans entrer dans les détails du qigong, il est préférable d’utiliser cette seule visualisation plutôt que de se rappeler tous les différents muscles que nous devons contracter pour respirer, nous tenir droit, etc.



J'ai mis du temps à dire simplement que j'ai récemment découvert le pouvoir de la visualisation. Je suis probablement en retard, mais mieux vaut tard que jamais !



Ainsi, en appliquant la visualisation à la gestion émotionnelle, grâce aux conseils de M. Tomasio Rubinshtein, nous avons le concept des « émotions comme pions ».



Ces choses se présentent à moi ! Elles ne me contrôlent pas ! Elles sont à moi et Elles font ce que je veux et à ma guise. Si mon pion se rebelle ou me met en danger, je peux simplement le sacrifier hors du plateau !



À nos amis qui lisent ceci, j’espère que cela vous aidera dans votre cheminement de vie.


Vous pouvez consulter davantage d’écrits d’Omar en le suivant sur Quora.


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(English, original)



(Disclaimer: The guest posts do not necessarily align with Philosocom's manager, Mr. Tomasio Rubinshtein's beliefs, thoughts, or feelings. The point of guest posts is to allow a wide range of narratives from a wide range of people. To apply for a guest post of your own, please send your request to mrtomasio@philosocom.com)



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Mr. Tomasio introduced me to a new concept: Viewing your emotions as pawns. He said that emotions can either be good for you or bad for you. It has only been a few days, but I think his teachings it has been working well. I want to talk a little bit about how to employ this strategy for yourself and why it’s working for me.


It is worth noting that I have been meditating daily for the past nine months as I write this article. Also, both Tomasio and I are autistic; therefore, while we may have our own issues with emotions and empathy, we may also have massive strengths in managing our own emotions.


I tend to see autistic people having both intense reactions to things in their environment (i.e., triggers, as some might say), yet also adaptability and resilience in adjusting to these triggers. Maybe it is obvious in hindsight — we simply must adapt or die.


This adaptation, in my opinion and experience, is a survival mechanism. We autists, or at least a large number of us (because not all autistic people are the same), appear to share a general hypersensitivity, though these sensitivities can span all senses, including sight, sound, touch, taste, and smell, as well as possibly other non-traditional senses, such as the spiritual?


Not all of us adapt well. In terms of leading a normal, functional life, the most successful autistics tend to mask better than others, sometimes so well that it becomes instinctive, subconscious. This leads to a general sense of "forgetting who we really are."


I know I am not the only one who experiences life this way from reading other anecdotal accounts as well as generalized stereotypes, both professional and unprofessional.


I refer to all this as a lead-in to "Emotions as Pawns" because it may be easier for an autistic person to do this. I cannot know for sure until I spread this analogy to others and ask them how it goes for them. Right now, I can just make assumptions based on what I know.


While I personally feel like I am very sensitive and tend to take things more personally than the average person, I also have an above-average ability to divorce myself from emotions when I consciously try. It does seem like a weird dynamic, but it is what it is.


Visualization


I think the actual "visualization" of one’s emotions as actual pawns on a chessboard is very helpful. Even in real-time, as your emotions are occurring, assigning "sadness," or "rage" to a particular piece on the chessboard is key for this analogy to work.


If you feel like this emotion is not helping you towards your life goals (anger generally is never useful), then you can simply "sacrifice" this pawn in your visualization and knock it off of your chessboard. Sure, this is much easier said than done, but I think it is a powerful tactic to manage one’s emotions.


Why? I recently encountered visualization in another form: qigong. Qigong is an ancient form of energy and breathing practice passed down over centuries through China, used in modern traditional Chinese medicine and martial arts, with a plethora of health and other applications.


I can attest that it is a real thing through my own practice, yet science is far behind in playing catch-up in understanding how it works. I must note that one rarely needs to understand how something works to be able to use it effectively.


As a simple example, you know how to drive a car, but you do not necessarily need to know how all the inner workings function. I turn the steering wheel, press the gas pedal, and the car goes. I press the brake, and the car stops. It’s not required to understand the mechanical and electrical systems, combustion, to become a race car driver.


You could know, but you could also not know and be the best race car driver in the world. I mention this because it applies to meditation too.


I don’t particularly need to know exactly how meditation works to practice it and reap the benefits, a few of which include reducing anxiety, depression, helping to mitigate and cure addiction symptoms, among many other researched and purported benefits.


Back to visualization. Since managing one’s own body functions can be very complex, sometimes it is far easier to use a visualization than to actively try to control each and every body part. For example, when a professional baseball player is up to bat, the batter probably is not thinking about every single joint in his body, or every single muscle twitch.


No, we wouldn’t be able to live that way. Instead, perhaps the batter is visualizing what he wants to happen—"knocking the ball out of the park"—and then, when the ball comes barrelling down at him at 90+ miles per hour, the body just magically moves.

In qigong, one of the visualizations is that you have this ball of energy in your "lower dan tian," which is the area a few inches behind and below your belly button.


Without going into more detail about qigong, utilizing this single visualization is better than reminding oneself of all the many different muscles we need to be contracting in order to breathe, sit up straight, etc.


I took a long time to simply say, I recently found the power of visualization. I’m probably late to the game, but better late than never!


So, in applying visualization to emotional management, thanks to Mr. Tomasio, we have the concept of "Emotions as Pawns."


These things are mine! They do not control me! They are mine, and they do as I wish and as I please. If my pawn rebels or puts me in danger, I can simply sacrifice him off the board!


To our friends reading this, I hope this will help you on your life journey.


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Tomasio A. Rubinshtein, Philosocom's Founder & Writer

I am a philosopher. I'm also a semi-hermit who has decided to dedicate my life to writing and sharing my articles across the globe to help others with their problems and combat shallowness. More information about me can be found here.

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