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Burning the Bridges of Life -- My Honest Thoughts

Updated: 1 day ago


A beautiful city built on a bridge

(French translation by Mr. Roland Leblanc. English version, below)


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Brûler les ponts de la vie – Mes pensées exprimées de façon honnête. Solitude et autonomie Je n'ai pas connu beaucoup d'amour dans la vie au-delà de l'amour de quelques amis et membres de ma famille. Les animaux de compagnie m'ont probablement aimé plus que tout autre être humain dans ce monde. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas un célibataire involontaire. J'aime juste travailler et je ne suis pas un être social. Je ressens le bruit comme un danger qui peut ruiner mes capacités auditives, donc je ne sors pas beaucoup. Les humains ne se soucient pas de me faire mal aux oreilles, alors je suis parfois tenté par la misanthropie.

Même ceux que je voulais aimer ne m'ont jamais aimé en retour, et s'il y en a qui m'ont aimé, cela n'a jamais porté ses fruits. "Le moment viendra", disaient-ils. "Tu as toute ta vie devant toi." Certaines personnes se demandent pourquoi, malgré le fait que je sois un homme attirant, je n'ai jamais été en couple. Il existe plusieurs raisons pour lesquelles les personnes attirantes sont célibataires. Je suis célibataire et seul depuis le jour de ma naissance. Le manque de contact féminin m'a privé de contact chaleureux, mais m'a rendu aussi mentalement résilient et autonome. Au nom de l'excellence intellectuelle Cependant, pour une raison quelconque, éviter les opportunités qui n'en sont pas me semble très, très gratifiant. Je trouve cela gratifiant de le faire avec des personnes qui pensent que tout leur est dû et qui sont ingrates. En tant qu'entrepreneur, cela m'aide à mieux me concentrer sur mes objectifs et à éliminer les distractions. Il semble illogique de renoncer à toute chance de romance, mais pour une raison ou une autre, j'aime la brûler (l'éviter) ; gâcher toute opportunité d'être aimé par quelqu'un d'autre que ma famille et mon chat. Je suppose que je n’ai aucun désir de drame relationnel, donc je souhaite l’éliminer à sa racine même. Je ne sais pas s’il existe des relations sans drame et je n’ai aucune envie de mettre ma santé mentale en jeu pour le savoir. Je dois être en bonne forme mentale pour diriger Philosocom, et être entrepreneur; ce qui affecterait ma santé mentale entre autre. Ce phénomène, où je veux couper les ponts avec des personnes spécifiques, se produit depuis le lycée, lorsque j'ai choisi l'abstinence, pour devenir non seulement plus indépendant, mais aussi plus solitaire. J'ai été reclus de 2014 à 2022. Cette période a pris fin lorsque j'ai décidé que je pouvais au moins essayer de me préparer à souffrir. Au cours de mes années en tant que reclus, j'ai eu la vision de transcender la nature sociale humaine, pour devenir une personne qui n'a pas ce genre de nature, mais une nature «qui est porter à s'isoler». Une nature purement asociale. Il ne faut pas confondre cela avec l'antisocialité. À l’époque, j’avais une vision différente des années que je vis actuellement. Je voulais aller travailler et parler seulement lorsque cela était nécessaire, puis retourner dans mon appartement et le faire jusqu'à ma mort. Je voulais être plus qu'humain – je voulais saisir le potentiel de l'ascétisme et devenir beaucoup plus fort mentalement, même si cela implique de sacrifier tout ce qui est nécessaire à cette ambition. Est-ce une forme de masochisme que de ruiner mon avenir, d'éviter de diversifier mes rencontres avec des personnes de divers milieux? Dans une certaine mesure, j'ai déjà abandonné la vie. Très peu de choses vont changer ici et ailleurs, du moins c’est ce que je suis extrêmement enclin à croire. La « vie bien remplie » ne signifie pas grand-chose pour moi car je la trouve vide de sens. Et pour une raison quelconque, quand j'y pense, je ne peux m'empêcher de ressentir du plaisir. J'« entends » des rires dans mes pensées ; un rire de malin en mon intérieur, riant de mes tentatives de brûler les ponts et de minimiser ma vie, jusqu'à ce que cet appartement et ce site même restent, avec seulement peu de choses. Pour quel autre motivation dois-je vivre ?

Pour une raison ou une autre, je considérais comme une victoire le fait d’abandonner l’amour. Pourquoi? Parce qu’alors, personne ne pourra vraiment me conquérir. Conquérir mon attention par la distraction ; me traiter comme un tas de merde. Je n’ai ni le temps ni l’énergie pour des disputes mesquines et irrespectueuses. Je considère comme une victoire de m'enfermer dans un appartement que j'appelle mon ermitage, car je ne sors de la maison que pour les besoins de base et rien d'autre. J'ai l'impression que cela fait partie de ma vengeance, contre la personne qui m'a traité d'insignifiant ; parce que quand je ne suis pas hors de propos sur le plan romantique, je peux me concentrer sur ma renommée à l'échelle mondiale. Non pas en tant qu’ami ou amant, mais en tant que philosophe en pleine croissance. Les gens m’ont déjà dit que je manquais la vie depuis que je suis enfant, avant même que le diagnostique d'autisme ne sorte. Je pense qu'ils projettent leurs propres craintes de rater quelque chose. On m'a dit de quitter la console de jeu et d'aller jouer dehors ; que les autres savent mieux que moi ce qui est bon pour moi dans cette vie ; qu'avoir une vie sociale est important pour la réussite. Maintenant je comprends, que ça n'a pas vraiment d'importance. En fait, cela n’a jamais vraiment eu d’importance, car en fin de compte, il me manque les compétences sociales pour être apprécié au-delà de l’écriture. Si je n’avais pas écrit, je n’aurais été qu’un raté sans importance ; un preneur d'espace qui a gaspillé l'air de la Terre. C'est par le travail que je me libère des limites de mon incompétence sociale. Ainsi, le travail libère certains d’entre nous, sans ironie. Libre des chaînes de l’inutilité, du fait d’être un bon à rien. Tout ce que j'ai maintenant, c'est de voir mes négateurs comprendre que, même quelqu'un d'aussi incompétent que moi, peut avoir de la valeur pour ce monde, et non quelqu'un qui doit être laissé seul à cause de son étrangeté. Oui, j’ai peu ou pas d’amis, même si certains se considèrent comme mes amis. Les quelques amis avec qui je suis ne communiquent pas souvent avec moi et vice versa. Nous sommes occupés dans notre propre vie, en particulier par le travail. Je ne sais pas si je serai à nouveau embrassé ou étreint par quelqu'un qui ne fait pas partie de la famille; Je n’obtiendrai peut-être jamais de diplôme ni ne travaillerai au-delà de Philosocom, car le premier est trop stressant et le second trop épuisant. Tout ce que j’ai maintenant, pour devenir une figure qui mérite d’y consacrer du temps, c’est philosopher. C’est ma seule clé de pertinence, la seule façon d’avoir de l’importance dans ce monde. Enlevez-moi ça, et j'envisagerai peut-être d'en finir avec tout ça. Même maintenant, quand j'ai ces pensées, je ne peux m'empêcher de sourire intérieurement ; petit victoire sur ma vie solitaire, où le seul succès notable se trouve dans cet écrit même.

Pour certains, une vie comme la mienne, une vie de hikikomori, est une existence regrettable et pathétique ; mais pour moi, couper les ponts de la vie, c'est se concentrer sur quelque chose de très, très spécifique, dans l'espoir d'exceller, voire de le maîtriser. J'apprécie cette solitude car elle me permet de perfectionner mon métier de rédacteur d'articles. Mettre des choses de côté, même si elles sont considérées comme des caractéristiques importantes, n'est qu'une façon pour quelqu'un de dire : « Je n'ai pas besoin d'elles ni de leur contrôle sur ma vie ». Renoncer à être aimé, même si cela fait se sentir à juste titre sans amour et aliéné, signifie simplement pour moi qu'il y a beaucoup moins d'énergie « gaspillée » à dépendre des autres. Je n'aime pas la dépendance inutile. En fin de compte, tous ces sacrifices ne font que se réduire à un succès potentiel, afin de rendre ce succès encore plus grand qu'autrement. Il y a un lien entre la solitude et le succès. Bien sûr, les gens qui sont mariés, qui ont des enfants, qui mènent une vie sociale, etc., peuvent bien sûr réussir tout aussi bien. Cependant, pour quelqu’un qui n’a pas autant de succès dans ces domaines, on peut se demander : pourquoi essayer, si les chances de succès ne semblent pas aussi élevées que par le passé ? Trouver l’amour devient plus difficile à mesure que l’on vieillit. Les gens semblent aimer les philosophes, mais lorsque vous utilisez principalement les transports en commun, que vous n'avez aucun diplôme et que vous vivez de l'aide sociale, ce sont des choses qui peuvent porter les gens à vous mépriser - et vous considèrer... ainsi trop inadéquat pour eux. Devenir un philosophe ermite au nom de la vengeance et du succès Voyez-vous maintenant pourquoi je ne me soucie plus d'être aimé ? Je ne me soucie plus d'être aimé quand je peux être pertinent,Un peu comme avec les diplômes et la philosophie : les deux ont un lien, mais ce lien n'est pas nécessaire. Je suppose que tant que je contribue, je peux m'en contenter le plus longtemps possible. Même si je ne serai plus aimé par une femme, j'essaierai au moins de faire quelque chose de bien plus grand, et cette vision de toute une vie vaut chaque moment passé isolé du monde, chaque phrase aliénante que m'ont prononcée des personnes que j'ai autrefois aimées; Chaque fois que les gens vous méprisent parce que vous êtes un être qui a de la diffuculté avec son aspect social. Prouver aux autres que je suis bien heureux dans mon ermitage, même si je vais probablement mourir seul ; leur prouver que je vis bien ma vie sans socialiser ; pour montrer au monde entier, y compris celle qui m'a blessé, qu'on peut être suffisamment adéquat et important avec le simple pouvoir de l'écrit... Les professeurs, les trolls, les anciens amoureux – leur désillusion ultime sera ma victoire ; une victoire si grande qu'elle vaut la peine de sacrifier une grande partie des avantages du côté social. La vengeance est enrichissante, et la meilleure vengeance est un énorme succès.

Quelle est cette victoire ? Il s’agit simplement de leur montrer qu’ils se sont trompés sur qui ils pensaient que j’étais. Ils ont crié Tom. J'ai tué Tom et je suis devenu Tomasio. Et avec cette victoire de la connaissance, je ferai encore plus bénéficier ce monde de mes connaissances. C’est la raison pour laquelle je vis encore : contribuer. Cette idée m’a finalement fait décider qu’il était tout simplement trop tôt pour me suicider. J'espère que je n'aurai pas à reconsidérer ma décision. Mais oui, en fin de compte, tout ce que je perds en ce moment, c'est un certain aspect de ma vie. Un être soi-disant « inférieur » abandonnera tout cet isolement extrême. Mais pour moi, c’est le chemin efficace dans la vie ; celui qui est censé apporter un plus grand succès grâce à une plus grande productivité. Aucun ami ne me demandera de venir ; aucun travail n'exigera que j'arrive à l'heure ; au-delà du ravitaillement et de la survie, je me consacre entièrement à ce projet appelé Philosocom.


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(English version, original)


Solitude and Self-Sufficiency


I have not known much love in life beyond the love of a few friends and family members. Pets have loved me more than any other human being in this world, probably..


Don't get me wrong, I am not an incel. I just enjoy working and am not a social being. I experience noise as auditory r***, so I don't go out much. Humans care not if they r*** my ears, so I am occasionally tempted by misanthropy.

Even those I wanted to love never loved me back, and there was some who loved me, it never beared fruit. "The time will come", they said. "You have your whole life before you." Some people have wondered why, despite the fact that I am an attractive man, I've never been in a relationship. There are several reasons as to why attractive people specifically are single. I've been single and alone from the day I was born.


In the Name of Intellectual Excellence


However, for some reason, burning life's opportunities in front of me feels very, very rewarding. I find it rewarding when I do so with entitled and ungrateful people. As an entrepenur it helps me better focus on my goals and eliminate distractions. It appears illogical to just give up on any chance for romance, but for some reason, I enjoy burning it down; to ruin any kind of opportunity for being loved by someone other than family and my cat.


I guess I have no desire for relationship drama, so I wish to eliminate it from its very root. I am unaware if there are relationships without drama, and I have no desire to gamble away my mental health to find out. I need to be in good mental shape to manage Philosocom, and being an entrepreneur affects mental health as well as other areas of life.

This phenomenon, where I want to burn bridges with specific people has been happening since high school, when I declared abstinence, in the name of becoming not only more independent, but more solitary. I've been a monk from 2014 to 2022. That period met its end when I decided I can at least try and prepare to suffer. During my monastic years, I had visions of transcending the human social nature, to become a person who has not that kind of nature, but an "isolating" nature. A nature that is purely a-social. This isn't to be confused with anti-sociality.


Back then, I had a different vision for the years I'm currently living. I wanted to go to work and speak only when necessary, and return to my apartment, and do so until I die. I wanted to be more than human -- I wanted to seize the potential of asceticism and become far stronger mentally, even if it means sacrificing whatever is necessary for that ambition.


Is it a form of masochism, to ruin my future, to ruin my diversity of people? To an extent, I have already given up on life. Very little is going to change on here on out, or so I am extremely inclined to believe. The "full life" means very little to me as I find it hollow.


And for some reason, when I think about it, I can't help but feel pleasure. I "hear" laughter in my thoughts; a laugh of an inner villain, laughing at my attempts to burn bridges and minimize my life, until this very apartment and this very site will stay, with only little other things.


What else do I have to live for?

For some reason, I considered it victory, to give up on love. Why? Because then, no one will be able to truly conquer me. Conquer my attention through distraction; to treat me like a pile of dirt beneath one's boots. I have no time or energy for petty, disrespectful disputes. I consider it victory, to lock myself in an apartment I call a hermitage, as I only get out of the house for common arrangements and nothing else.


I feel as if it is a part of my vengeance, against the one who called me irrelevant; because when I'm not irrelevant romantically, I can focus on being relevant globally. Not as a friend or lover, but as a growing philosopher.

People have already told me that I am missing out on life since I was a child, before I was diagnosed with autism. I think they are projecting their own fears of missing out I was told to leave the gaming console and go play outside; that others know better than me, what is good for me, in this life; that having a social life is important for one's success. Now I understand, it doesn't really matter.


In fact, it never was really matter, because in the end, I lack the social skills, to be appreciated beyond the feature of writing. If it weren't for writing, I would've been but an irrelevant failure; a waste of space who wasted the Earth's air. It is through work that I am liberated from the confines of my social incompetence. Thus, work sets some of us free, unironically. Free from the shackles of worthlessness, of being a klumnik.

All I have now, is to watch my deniers' understand that, even someone as incompetent as I, can be of worth to this world, and not someone to be left alone due to their weirdness.


Yes, I have little to no friends, even though some may consider themselves my friends. The few I'm friends with do not often communicate with me and vice versa. We're busy with our own lives, especially work. I don't know if I ever be kissed nor hugged again by someone who isn't original family; I might definitely never get a degree or work beyond Philosocom, as the former is too stressful, and the latter too exhausting.

All I have now, to rise as a figure worth spending time on, is philosophizing. It is my only key to relevance, only way to be of importance in this world. Take that away from me, and I might consider finishing it all off. Even now, when I'm having these thoughts, I can't help but smile inside; small at my supposed victory over my solitary life, where the only notable success is in this very writing.

For some, such a life as mine, a life of a hikikomori, is a regrettable, pathetic existence; but for me, burning life's bridges is but focusing on something very, very specific, in hopes to excel, if not master it. I enjoy this solitude because it allows me to hone my craft as an article writer.


To discard things away, even if they are seen as important features, are but a way for one to say, "I don't need them and their control over my life". To give up on being loved, even if it makes one feel rightfully loveless and alienated, simply meant for me that there will be far less energy "wasted" on being dependent on others. I am not fond of unnecessary dependance.


In the end, all of these sacrifices are but narrowing oneself down into a potential success, in order to make that success even greater than otherwise. There's a connection between solitude and success. Of course, people who are married, have kids, lead social lives and so on -- of course they can be just as successful.


However, for someone who isn't as successful in these areas, one can ponder -- why trying, if the chances of success do not appear as high, as the past has presented? Finding love becomes more difficult as you get older.


People seem to love philosophers, but when you use primarily public transportation, have no degrees and live on welfare, these are the things people make themselves look down on you -- and consider you... too irrelevant to be around with anymore.


Turning Into a Hermit Philosopher in Name of Revenge and Success


Do you see now, why I don't care to be loved anymore? I no longer care for being loveless when I can be relevant, just like with degrees and philosophy: both have a connection, but that connection isn't necessary. I guess that as long as I contribute I can just settle with that for as long as possible.

Even if I won't be loved again by a woman, I will at least try to do something far greater, and that lifelong vision, is worth any moment spent in isolation from the world, every alienating sentence said to me by people I once loved; Every time people condescend to you because you're a social dysfunction.

To prove to others, that I am indeed happy within my hermitage, even if I want to die alone; to prove to them that I live life well without socializing; to show the whole world, including her, that one can be relevant enough with the mere power of the written word...

The teachers, the trolls, the former love interests -- their ultimate disillusionment, will be my victory; a victory so grand, it is worth sacrificing much of life's features to go down the drain. Revenge is rewarding, and the best revenge is a massive success.

What is this victory? It is simply a product of showing them, that they were wrong about who they thought I was. They made Tom. I killed Tom and became Tomasio. And with this victory of knowledge, I will make this world benefit from my insights even more. It is all the reason I still live for -- to contribute.


That idea has eventually made me decide that killing myself currently is just too early. Hopefully I will not have to reconsider.

But yes, in the end, all I am losing right now is the colorfulness of my life. A so-called "lesser" being will give up on all of this extreme isolation. But for me, it is the effective path in life; one that is supposed to bring greater success through greater productivity.

No friend will ask me to come over; no job will demand that I arrive on time; beyond rejuvenation and survival, I am all for this gig called Philosocom.

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Tomasio A. Rubinshtein, Philosocom's Founder & Writer

I am a philosopher, author of several books in 2 languages, and Quora's Top Writer of the year 2018. I'm also a semi-hermit who has decided to dedicate my life to writing and sharing my articles across the globe to help others and combat shallowness. More information about me can be found here.

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